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CHAUVES-SOURIS
︎ Les chauves-souris, reines de la nuit ?
On a
raconté à peu près tout et n’importe quoi sur les chauves-souris. Désormais, le
savoir tend à dépasser les croyances et peu d’entre nous craignent qu’une
pipistrelle enragée ou un renard volant se prenne dans leurs cheveux. Tant
mieux, car c’est très irrationnel (certes, nous le sommes beaucoup, voir pensée critique). En revanche, leur présence nocturne
continue parfois d’inquiéter.
COLLÉES AUX CHEVEUX ET ENRAGÉES ?
MUSES DES SONARS ?
Non. Le fonctionnement du sonar a été découvert au début du siècle dernier, un peu avant le système d’écholocation – localisation par l’écho – par ultrasons des chauves-souris. La propension du son à rebondir sur les objets et à être capté en retour leur est en effet commune .
BIOMIMÉTISME ?
GRANDES ?
Non. Les espèces communes sont vraiment petites, comme la pipistrelle qui mesure environ 2 centimètres, sans la queue, et 20 centimètres d’envergure. En Europe, une « grande » chauve-souris, comme la grande noctule, avec ses 15 centimètres de long environ, n’est pas plus grande qu’un smartphone ! Dans la moitié sud de la France, son envergure de plus de 40 centimètres peut se faire remarquer dans le ciel, mais reste loin du record mondial du renard volant des Philippines, qui mesure 50 centimètres de long pour 1,50 mètre d’envergure.
VAMPIRES ?
Oui, pour trois espèces hématophages, qui ne vivent pas en Europe et ne se jettent pas à la gorge des randonneurs ! Discrètement, elles incisent de nuit certains gros animaux, comme des vaches, et lèchent quelques gouttes de sang. Ni vu ni connu.
ET L’HIVER ?
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Illustration Caroline Gamon